Membres

lundi 31 janvier 2011

Les fleurs ...

ROSIER  PIMPRENELLE
Ce petit rosier botanique se trouve à l'état naturel dans les lieux rocailleux, calcaires, secs et ensoleillés du sud et de l'ouest de l'Europe. On pourra le planter dans une rocaille, pour un aménagement paysager naturel et simple, au sein d'une haie défensive ou libre. On peut faire de la confiture ou de la marmelade avec ses cynorrhodons. (astuce : mettre les cynorrodons au congélateur quelques minutes avant de vous en servir)Exposition au soleil. Sol ordinaire, humifère, même calcaire, plutôt sec. Rustique, au moins jusqu'à -20°C.
Feuillage semi-persistant. Port buissonnant. Intérêt printanier, automnal.

dimanche 30 janvier 2011

Les oiseaux ...

PIC  NOIR
Identification : C'est le plus grand pic (46 cm). Aisément reconnaissable par sa couleur entièrement noire, avec une calotte rouge vif s'étendant du front jusqu'à l'arrière de la nuque.
La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes.

Habitat : Il fréquente les espaces arborés nécessaires à son alimentation et à son mode de nidification. On le retrouve donc dans la taïga, les bois de toutes tailles, les forêts que ce soit en plaine ou en altitude. Il affectionne indifféremment les grands massifs de conifères ou de feuillus, pourvu qu'ils possèdent de grands arbres espacés. Il s'accommode de toutes les essences (hêtres, sapins, mélèzes, pins).

Distribution : Son aire géographique est exclusivement eurasienne : Europe entière, Sibérie, nord de l'Asie jusqu'au Japon inclus.

Nidification : Solitaires le reste de l'année, les pics noirs commencent à parader en janvier. Ils s'attirent mutuellement par des cris de contact doux, mais aussi en donnant une série très rapide de coups de bec sur le tronc sec, produisant ainsi un tambourinage très sonore. Lorsque la rencontre a eu lieu, le couple parade de concert, balançant la tête et décrivant des cercles, le bec à l'unisson. Finalement, le mâle conduit la femelle jusqu'au site qu'il a choisi pour nicher. Le nid est creusé dans le tronc d'un arbre sain ou malade. Il s'agit en général d'une grande ouverture ovale, pratiquée à une hauteur variant entre 4 et 15 mètres, ce qui met les petits à l'abri des prédateurs terrestres. Le mâle est monogame. La ponte de 3 à 5 oeufs a lieu en avril. L'incubation dure de 12 à 14 jours. L'envol est précoce et peut se produire dès le vingt-septième jour.

samedi 29 janvier 2011

Les plantes de bord de mer ...

PAVOT  CORNU
Noms francais: Pavot cornu,
glaucienne Chélidoine glauque.


Nom Latin: Glaucium flavum.

Famille: Papavéracées.

Habitat:du haut de plage à la dune fixée. galets; bord de chemins décombres...
Répartition:ensemble du littoral. assez rare par endroits. Se rencontre à l intérieur des terres sur calcaire. colonise les terrils du \lord-Pas-de-Calais.
Statut: autrefois employé pour des usages vétérinaires et médicinaux (ulcères des bêtes à cornes. dartres. verrues...).
ne pas confondre avec l'Onagre bisannuelle (oenothera biennis) visible sur le littoral et sur les bords de routes. aux grandes fleurs jaunes à quatre pétales et aux feuilles non découpées: originaire d'Amérique du Sud. l'Onagre appartient à la famille des Ònothéracées. . ne pas confondre avec la Chélidoine (Chelidonium majus)
au latex jaune; aux fleurs et aux fruits plus petits.

vendredi 28 janvier 2011

Les plantes de bord de mer ...

OYAT
Noms français:
Oyat, Gourbet.

Nom latin:
Ammophila arenaria.

Famille:
Poacées (Graminées).

Caractères biologiques:
herbacée vivace de 60 cm à l m à feuilles enroulées à ligule divisée en deux, vivant en touffes: rhizomes traçants profondément enracinés, capables de suivre les variations de niveau du sable de la dune; inflorescence en épi cylindrique.
Habitat:
caractéristique de la dune blanche.
Répartition:
ensemble du littoral.
Statut:
commun, à respecter. Ne pas franchir les clôtures (ganivelles) qui protègent les plantations. cette graminée robuste, seule espèce capable de fixer durablement la dune mobile, est largement utilisée pour réhabilité les espaces littoraux trop fréquentés.
ne pas confondre avec le Chiendent des sables.

jeudi 27 janvier 2011

Les oiseaux ...

GEAI DES CHÊNES
Identification : Le geai des chênes est reconnaissable entre tous par son plumage bigarré aux couleurs vives. Même à distance, l'association des tons clairs et foncés attire toujours l'oeil. Le dos est brun rosé, le croupion blanc, la queue noire mais la partie la plus remarquable de son plumage se compose des couvertures alaires bleues striées de noir et de blanc. La poitrine est beige rosé, la tête dont les plumes de dessus peuvent être hérissées en une huppe arrondie est grise et noire. Le bec court et rectiligne est souligné par d'épaisses moustaches noires. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Mâles et femelles sont strictement semblables.

Habitat : Il a une prédilection pour les forêts de feuillus, mêlées ou non avec des conifères. Cependant, on le retrouve également dans les forêts de conifères strictes, les parcs. On peut aussi l'apercevoir dans les prairies, les jardins proches des habitations, pourvus qu'ils soient dotés, peu ou pas en arbres. Les geais des chênes fréquentent les montagnes moyennes jusqu'à 1400 m d'altitude.

Nidification : Les geais des chênes nichent par couples solitaires. Le nid, constitué de brindilles, de tiges sèches, rembourré avec des racines, est placé sur une branche d'arbre ou dans un buisson touffu, à une hauteur suffisante pour être à l'abri des prédateurs. Nid : le couple bâtit un nid assez léger de branchettes. Celui-ci est garni de fines racines et situé entre 2 et 5 m de hauteur, parfois même plus haut. Ponte d'avril à juin de 3 à 7 oeufs verdâtres très finement tachés de gris-olive ; incubation de 16 jours par la femelle seule. Les jeunes quittent le nid à une vingtaine de jours.

mercredi 26 janvier 2011

Les Oiseaux ...

GARROT A OEIL D'OR
Identification : Le garrot à oeil d'or est un canard plongeur de taille moyenne qui présente une silhouette trapue avec un bec court et une tête assez volumineuse et presque triangulaire. En plumage nuptial, le mâle possède une tête noire avec des reflets vert bouteille. Une tache arrondie blanche marque la joue en avant de l'oeil jaune. Le dos et l'arrière sont noirs et forment un contraste saisissant avec le reste du corps (cou, poitrine, flancs et La femelle a une tête brun chocolat. Un collier et une poitrine blanchâtres assurent la transition avec le reste du corps gris.

Habitat : En période de nidification, il fréquente la forêt boréale à la recherche de lacs calmes et cours d'eau lents entourés d'une végétation arbustive importante, de préférence des conifères. En période d'hivernage, on le retrouve sur les rives des grands lacs aux abords des estuaires et des baies abritées.

Comportements : Le garrot est moins grégaire que la plupart des autres canards plongeurs. Aussi l'observe-t-on uniquement en couples isolés ou en petits groupes. Quand il nage, il est profondément enfoncé dans l'eau. C'est assurément le meilleur plongeur du groupe, car il est le plus audacieux et il n'hésite pas à s'éloigner à une grande distance des côtes. La parade nuptiale du garrot à oeil d'or est  Son vol est très rapide et le battement des ailes provoque un sifflement plutôt mélodieux.

Vol : Au vol, la silhouette est trapue, les ailes sont courtes et pointues. Assez farouches, ils s'envolent facilement rasant l'eau à quelques mètres de hauteur d'un battement rapide. Leurs ailes produisent un son qui rappelle le tintement d'une clochette.

Nidification : De fin mars à juin, il niche dans des cavités d'arbres, assez souvent des anciens nids de pics noirs. Il peut également utiliser des nichoirs artificiels qu'il garnit de duvet. Les garrots sont très casaniers et ont tendance à réutiliser la même cavité pendant plusieurs années consécutives. La femelle pond 6 à 11 oeufs vert-bleu dont elle assure elle-même la couvaison. L'incubation dure entre 27 et 32 jours. Les petits sont nidifuges mais l'envol n'intervient pas avant 57 jours minima.

mardi 25 janvier 2011

Recette du jour ...


LAPIN A L' ITALIENNE

Pour 5 personnes :
- un lapin de 1,5 kg environ,
- 8 tomates, du persil,
- deux gros oignons, deux gousses d'ail,
- deux verres de vin blanc sec,
- du thym, du laurier, du sel, du poivre,
- 2 dl d'huile,
- 1 c. à soupe de vinaigre,
- 100 g de gruyère râpé,
- 50 g de beurre.
Progression :
Dépouillez le lapin et coupez-le en morceaux. Assaisonnez-les de sel et de poivre. Placez-les dans une terrine avec un gros oignon émincé, du thym et du laurier. Mouillez avec le vin blanc, 1 dl d'huile et du vinaigre. Laissez mariner au moins 12 heures. Egouttez les morceaux et épongez-les. Faites-leur prendre couleur dans une cocotte contenant du beurre chaud. Mouillez avec la marinade et laissez cuire à petit feu. Pendant ce temps, faites revenir le second oignon et l'ail hachés dans 1 dl d'huile. Ajoutez-y les tomates pelées et concassées. Assaisonnez de sel, de poivre, de thym, de laurier et laissez réduire. Dressez les morceaux de lapin sur un fond de tomates. Nappez avec la sauce de cuisson liée légèrement si c'est nécessaire. Saupoudrez de fromage râpé et décorez de persil haché. Servez le restant des tomates à part. Vous pouvez remplacer le gruyère par du parmesan. Ajoutez une pincée d'origan en fin de cuisson. Servez avec des pâtes.

lundi 24 janvier 2011

Les mammifères ...

LAPIN DE GARENNE
Le lapin de garenne est essentiellement un animal fouisseur qui vit en colonies dans les lieux relativement secs et meubles de basse et moyenne altitudes.
C'est un animal crépusculaire et nocturne qui habite les forêts aussi bien que les terrains découverts : landes et cultures. Sa taille est d'environ 40 à 50 centimètres. Sur le terrain, ses coulées sont facilement repérables car elles sont régulièrement fréquentées et très marquées.
Les lapins de garenne, très sédentaires, vivent en société. Leur point de ralliement est la garenne, ensemble de terriers très ramifiés, creusés souvent de manière désordonnée sous une haie, sur le bord d'un bois, dans un talus, une dune ou le bord d'une carrière, mais toujours dans un endroit sec.
Par beau temps, le lapin possède souvent, en dehors de son terrier un gîte qu'il fréquente durant la journée. Il est situé dans une touffe d'herbe ou de bruyère, un taillis ou un champ cultivé.
La femelle met bas 3 à 5 portées entre le mois de mars et le mois de septembre de 4 à 12 jeunes. Les petits naissent dans un terrier spécial creusé par la femelle non loin du secteur qu'elle fréquente habituellement. Ce terrier appelé « rabouillère » est constitué d'une seule galerie peu profonde terminée par une chambre tapissée par les poils que la femelle arrache de son ventre.
Le lapin se nourrit d'herbes, de fruits, de carottes, de choux, et de d'écorces. Le lapin se signale surtout par ses crottes très nombreuses partout où il passe.

dimanche 23 janvier 2011

Les plantes de bord de mer ...

LISERON DES SABLES
Noms français:
Liseron des sables.
Liseron soldanelle,
Liseron des dunes.

Nom Latin:
Calystegia soldanella.

Famille:
Convolvulacées.



Caractères biologiques:
herbacée vivace à tige couchée de 10 à 60 cm: rhizomes longuement traçants. feuilles charnues; grandes fleurs rose et blanc en entonnoir: fruit: capsule globuleuse.
Habitat
du haut de plage à la dune fixée.
Répartition:
présente sur l'ensemble du littoral.  

samedi 22 janvier 2011

Les plantes de bord de mer ...

GIROFLEE DES DUNES
Noms français:
Giroflée des dunes
Matthiole blanchâtre.

Nom latin :
Matthiola sinuata.

Famille:
Brassicacées (Crucifères).

Caractères biologiques:
herbacée bisannuelle de 20 à 60 cm à feuilles vert bleuté soyeuses, entières ou a bord sinué. La première année elle forme une rosette de feuilles. Elle grandit la deuxième année et de mai à juillet, se couvre de fleurs odorantes mauves ou lilas qui la font repérer de loin. Ses fruits sont de longues siliques étalées. Stations éparses.
Habitat:
dune blanche et dune fixée
Répartition:
stations éparses: cotes méditerranéenne et atlantique mais à répartition discontinue, ne dépasse pas le Cotentin.
Statut:
espèce à respecter! et à protéger; tend à se raréfier à cause du nettoyage mécanique des plages...

vendredi 21 janvier 2011

Les mammifères ...


LE RENARD

Caractéristiques générales :

Taille du corps : 125 cm queue comprise.
Poids : 6 à 8 kg.
Classification : mammifère.
Famille : canidés.
Longévité : 8 à 10 ans.
Nourriture : essentiellement de micromammifères : très nombreux petits rongeurs. Vers de terre, fruits, insectes. Lapins et oiseaux (2% de son régime alimentaire) souvent malades.
Habitation : dans un terrier.

Que peut-on lui reprocher ?

-De commettre des dégâts aux cultures ?
En se nourrissant de plusieurs milliers de petits rongeurs par ans, le renard protège ainsi les cultures.

-De voler des poules ?
Les poulaillers lui étant accessible (car mal clôturés !) n’existent quasiment plus.

-D’avoir des impacts négatifs sur la faune sauvage ?
Au contraire, le renard leur est bénéfique car il s’attaque en priorité aux animaux faibles (malades, blessés, etc.) et permet ainsi de préserver la qualité de leur espèce. (Ce n’est d’ailleurs pas le cas des chasseurs qui tirent sur ce qu’ils trouvent, ou pire, qui recherchent le plus beau trophée, ce qui correspond donc au meilleur reproducteur !)

-De transmettre la rage ?
Certainement pas, il est reconnu officiellement depuis 2001 que la rage vulpine n’existe plus en France !

-De proliférer ?
Il a été démontré scientifiquement que le renard possède un mécanisme d’autorégulation (les femelles n’ont pas toutes des petits chaque année). De plus, les prédateurs sauvages ne peuvent pas proliférer, car ils doivent nécessairement adapter leur densité en fonction des ressources du milieu : s’ils étaient trop nombreux, ils seraient contraints à mourir de faim due à une insuffisance de proies !

jeudi 20 janvier 2011

Les oiseaux ...

PIC EPEICHE
La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes.
Le bec puissant et pointu est noir. Les yeux sont foncés, entourés d'une fine bande blanche. Les pattes et les doigts zygodactyles sont grisâtres.
La femelle a la calotte noire.

Habitat : Le pic épeiche vit dans les forêts et les zones boisées de toutes sortes, les haies d'arbres, les vergers, les parcs et les grands jardins, depuis la taïga arctique jusqu'aux régions méditerranéennes.
Comportements : Le pic épeiche se nourrit plutôt dans les arbres, sur les troncs et les grandes branches. Il peut aussi se nourrir sur le sol, mais c'est plus rare. Il ne s'éloigne jamais des arbres. Il travaille en allant vers le haut du tronc, mais aussi d'un côté à l'autre, tapant dans l'écorce pour extraire la nourriture des crevasses avec le bout de sa langue collante. Il tourne autour du tronc, sans doute pour ne pas se laisser observer.
Les vols de parade sont effectués par les deux adultes. Ils volent en décrivant des spirales, et ensuite, ils se posent très près du tronc avec les ailes semi-ouvertes et tremblotantes.
Vol : Le pic épeiche a un vol puissant et ondulant.
Nidification : Le pic épeiche niche dans des cavités creusées par les deux adultes, en mars et avril.
La femelle dépose 4 à 7 oeufs blancs, entre la mi-mai et début juin. L'incubation dure environ 16 jours, assurée par la femelle dans la journée, et par le mâle la nuit. Les poussins sont nidicoles et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid à l'âge de 18 à 21 jours.

mercredi 19 janvier 2011

Les oiseaux ...

CHOUETTE CHEVÊCHE
La chevêche d'Athéna a les parties supérieures gris-brun, tachetées de blanc. Les parties inférieures sont blanchâtres, avec de larges stries gris-brun. La queue est brune, barrée de fines lignes constituées de taches blanches. La tête est plate et ronde, de couleur brune, finement striée de gris pâle. La face est marquée de zones foncées sous les yeux. Les disques faciaux sont bordés de blanc. Les yeux sont jaunes avec un sourcil blanc évident. Le bec est verdâtre. Les pattes et les doigts sont emplumés, couverts de plumes chamois clair. Les deux sexes sont semblables, avec la femelle légèrement plus grande que le mâle. Le juvénile ressemble aux adultes, en plus terne et sans les stries claires sur la tête. Deux phases sont  observées dans cette espèce, une claire et une plus foncée.
Habitat : La chevêche d'Athéna vit dans des zones plates ou vallonnées de toutes sortes, les zones agricoles, les paysages avec des arbres dispersés, des terrains ouverts traversés de talus, murs de pierres ou pentes rocheuses. On les trouve aussi dans les vergers, les ruines, les villages, le semi-désert ou le désert. Cette espèce est résidente dans les zones tempérées et chaudes de son territoire.
Comportements : La chevêche d'Athéna est active de jour comme de nuit, mais elle chasse plutôt la nuit, à l'aube et au crépuscule. Pendant le jour, elle est souvent perchée à découvert sur des pylônes ou des arbres. Ses proies les plus fréquentes sont les insectes et les araignées, les souris  et les campagnols. Quand elle chasse, elle effectue un vol rapide et direct, et se laisse tomber sur sa proie pour la capturer. Elle l'emporte ensuite dans une cavité d'arbre pour la dévorer. La chevêche d'Athéna a des serres puissantes, et est capable d'empoigner des petits mammifères et oiseaux de sa propre taille. Elle peut aussi voltiger sur place pour attraper des insectes.
La chevêche d'Athéna peut rester posée pendant des heures complètement immobile.
Elle rejette de petites pelotes depuis son perchoir favori, dortoir ou nid. Ces pelotes ovales s'accumulent sur le sol, sous ces perchoirs.
Vol : La chevêche d'Athéna a un vol très ondulant, avec de rapides battements alternés avec les ailes closes, sur de longues distances. Quand elle poursuit une proie, le vol est plus direct.
Nidification : Le nid de la chevêche d'Athéna peut être situé sur le sol dans un terrier, ou dans un trou dans un arbre, dans la roche ou dans un immeuble. Le même site est utilisé année après année.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs lisses et blancs vers fin avril. L'incubation démarre habituellement avec le premier oeuf pondu, mais parfois, la femelle attend que sa couvée soit complète. L'incubation dure environ 28 à 29 jours, assurée par la femelle qui est nourrie par le mâle. Les poussins sont nidicoles. Ils sont nourris par les deux parents, mais c'est le mâle qui produit la nourriture pendant les deux premières semaines pour la famille entière. Les jeunes quittent le nid au bout de 35 jours, et les parents les nourrissent encore pendant quelques temps. Ils deviennent indépendants au bout de 9 ou 10 semaines.

mardi 18 janvier 2011

Les oiseaux ...

VANNEAU HUPPE
Le plumage du dos et de la queue est vert et paraît noir de loin. Le dessous est blanc avec des sous-caudales châtain. Les pattes sont rose foncé, le bec est noir. Les deux sexes ont un large sourcil clair. Chez les jeunes, les rémiges sont bordées de noir.

Habitat : Il fréquente les champs, les prairies, les prés-salés et côtiers. A déjà été rencontré dans les étages subalpins (de 1600 à 2100 m).
Les vanneaux huppés se rassemblent en hiver en énormes groupes sur des zones ouvertes, en particulier sur les terres arables et les marais côtiers. On le trouve dans une grande variété de terres ouvertes au sol nu et à l'herbe rase.

Distribution : Le vanneau huppé est présent sur l'ensemble de l'hémisphère nord. En France, il niche dans les trois quarts nord du pays et hiverne sur la quasi totalité du territoire.
Comportements : Il se déplace penché en avant, les pattes raides, pour picorer. Il se rassemble en automne et hiverne en grands groupes. C'est un nicheur commun dans divers milieux ouverts, tant à l'intérieur que sur les côtes. Le vanneau huppé niche dans les trois quarts nord de la France et hiverne sur la quasi totalité du territoire.
Nidification : Son nid est une simple cavité à même le sol, souvent un peu rehaussée pour que l'oiseau en train de couver ait une bonne vue sur les alentours. Le mâle gratte plusieurs cavités parmi lesquelles la femelle en choisit une.
La femelle pond 4 oeufs (chamois clair, striés et mouchetés de sombre) par couvée. L'incubation dure environ 4 semaines. Elle est assurée par le mâle et la femelle. Les premiers oeufs sont pondus entre la mi-mars et avril. Il peut y avoir une couvée de remplacement en mai-juin. Les poussins sont nidifuges. Ils sont élevés par les 2 parents. Ils ont leur plumage définitif au bout de 35-40 jours.
Parfois dans des pins ou autres conifères d'altitude offrant aux alentours un terrain assez dégagé,
Régime : Le vanneau huppé se nourrit essentiellement de coléoptères, de mouches et autres insectes, mais aussi d'araignées, de lombrics, de mille-pattes et d'autres invertébrés.
Peut également consommer des graines de pins et aussi des graines de diverses herbacées.  

lundi 17 janvier 2011

Attention plantes dangereuses !!!

BERCE DU CAUCASE
Arrachage en scaphandre
Chaque année des foyers plus importants sont recensés. La jussie est en nette progression sur les plans d'eau. L'impatience de l'Himalaya connaît une forte expansion en milieu humide. La renouée du Japon investit les haies, terrains vagues, bords de route... Le sujet préoccupe de plus en plus de collectivités. La ville de Caen vient de créer une cellule de veille. Dans les secteurs de Cabourg et Saint-Pierre-surDives, on a procédé dernièrement à des arrachages d'ambroisie et de myriophylle. Du côté de Honfleur, c'est la Berce du Caucase qui inquiète. Elle est robuste, atteint rapidement les 4 m de hauteur... et elle est dangereuse. L'an passé, I'employé d'une usine en bordure de Seine s'est gravement brûlé alors qu'il en coupait les feuilles.
Dans la région de Honfleur, on lutte depuis 3 ans au scaphandre contre la Berce du Caucase, haute plante qui provoque de graves brûlures. Pour contrer cette progression constatée entre le phare du Butin et le Pont de Normandie, la Communauté de communes (CDC) du Pays de Honfleur a déjà investi près de 48 000 euros  dans une campagne d'éradication de 3 ans (2008 - 2010) dont les résultats ne sont pas garantis. « Chaque année, elle colonise de nouveaux sites. Quand on sait qu'une seule fleur peut supporter 10 000 graines, on en est aujourd'hui à contenir le phénomène.
 

dimanche 16 janvier 2011

Plante de bord de mer ...

CHIENDENT DES SABLES
Noms français :
Chiendent des sables. Chiendent cassant.

Noms latins :
Elymus farctus.
Elytrigia Juncea, Agropyrum junceum.

Famille :
Poacées (Graminées).


Caractères biologiques :
plante vivace de 30 à 60 cm à feuilles glauques non enroulées; émet de longs rhizomes blanchâtres, traçants: les épis à gros épillets tombent après la floraison.
Habitat :
Iimite haut de plage et dune blanche; forme la première ceinture de végétation au pied de la dune mobile.
Répartition :
des côtes méditerranéennes à la mer du Nord.
Statut :
moins présent sur les dunes à érosion marine très forte.
le chiendent des sables est utilisé en bouturage pour végétaliser la dune blanche.

samedi 15 janvier 2011

Plante de bord de mer ...

POURPIER  DE MER
Noms français:
Pourpier de mer
Pourpier des plages.

Nom latin:
Honckenya peploides.

Famille:
Caryophyllacées.
 
 



Caractères biologiques :
. herbacée vivace rampante de 10 à 30 cm à tiges recouvertes de feuilles serrées. luisantes et charnues. disposées en croix.
Habitat :
haut de plage dune blanche. préfère les sables grossiers résiste bien au déchaussement et à l ensevelissement.
Répartition :
littoral de la Manche et de l'Atlantique. absent en Méditérranée.
Statut :
. Le pourpier de mer doit son nom à sa ressemblance avec le Pourpier des jardins

























































vendredi 14 janvier 2011

Plante de bord de mer ...



MATRICAIRE MARITIME
Nom français:
Matricaire maritime.

Nom lat i n :
Matricaria maritima.

Famille:
Astéracées Composées.

Caractères biologiques:
. herbacée annuelle ou vivace. de 10 à 40 cm. inodore. à tiges couchées rougeâtres. ramifiées. portant des feuilles très découpes fleurs jaunes et blanches évoquant celles des pâquerettes ou des marguerites.
Habitat:
. haut de plage. sables coquilliers. galets. plus rarement dune mobile falaises.
Répartition:
. Iittoral de la Manche et de I'Atlantique
Statut:
Beaucoup d'autres «camomilles> très ressemblantes poussent sur les dunes: la petite Camomille (Chamomilla recutita). I Anthémide bicolore (Chamaemelum mixtum)la Camomille maritime(Anthernis maritima)sur les dunes méditerranéennes..certaines propres au littoral.
 

jeudi 13 janvier 2011

Plantes de bord de mer ...

EUPHORBE DES DUNES
Noms français: Euphorbe des dunes. Euphorbe du littoral Euphorbe maritime.

N o m lat i n : Euphorbia paralias.

Famille: Euphorbiacées.

Caractères biologiques :

herbacée vivace de 20 à 60 cm. à racine profonde: petites feuilles charnues nombreuses sur la tige: fleurs caractéristiques de la famille; comme toutes les euphorbes elle répand un latex blanc et caustique à la cassure (ne pas mettre en contact avec les yeux..).
Habitat:
dune blanche, haut de plage.
Répartition:

ensemble du littoral.
Statut:

assez fréquente, à respecter; fixe les sables.
elle nourrit la très belle chenille du Sphinx de l'euphorbe.d'autres euphorbes poussent en bord de mer, notamment l'Euphorbe des ports ou des estuaires (Euphorbia portlandica) présente sur la dune fixée; à tiges plus grêles, portant des feuilles fines dirigées vers le bas.
le caoutchouc naturel est réalisé avec le latex de l'hévéa, arbre de la même famille.

mercredi 12 janvier 2011

Plante de bord de mer ...

CAKILIER MARITIME

Nom français :
Cakilier maritime, Roquette de mer.
Nom latin :
Cakile maritime.
Famille : 
Brassicacées ( Crucifères).

Habitat :
sable nu du haut de plage, parfois dune blanche.
Caractères biologiques :
herbacée annuelle rameuse de 10 à 50 cm, à feuilles charnues et à racine profondément ancrée; fruits courts à deux articles.
Répartition :
pousse souvent isolé sur tout le littoral.
Statut :
Plante connue depuis longtemps pour ses propriétés médicinales(antiscorbutique)


mardi 11 janvier 2011

Plantes de dord de mer ...

BETTE MARITIME
Noms Français: Bette maritime, Bette sauvage.

Nom Latin : Beta maritime.

Famille : Chénopodiacees.

Caractères biologiques :
plante vivace ou bisannuelle à port étalé dressé, de 20 à 80 cm, aux feuilles luisantes longuement petiolées; fleurs et fruits sont disposés en longs épis.
Habitat :
haut de plage, dune blanche, galets, rochers maritimes, terrains salés, décombres...
Répartition :
ensemble du littoral.
Statut :
peut être assez rare dans certaines zones (Aquitaine)
la bette maritime est à l'origine des betteraves cultivées; dans l'Europe du Moyen Age, on ne consommait pas encore les racines des betteraves.

lundi 10 janvier 2011

Plantes de bord de mer ...


Nom français: Arroche des sables. Nom latin : Atriplex laciniata.
Famille: Chénopodiacées.

Caractères biologiques:. plante annuelle à port étalé de 20 à 60 cm. à tiges jaunatres ou rougeâtres: feuilles triangulaires. argentées farineuses surtout dessous: fleurs peu distinctes réunies en glomérules: fruits à petites valves aplaties.

Habitat:. haut de plage graviers littoraux.

Répartition:. Iittoral atlantique. plus rare sur les cotes de la Manche et plus au nord.

dimanche 9 janvier 2011

Mer et nature ...


LES DUNES
Caractérisées par leur nature sableuse, les dunes sont créées et modelées par l'action du vent qui transporte le sable et d'autres matériaux. Du haut de plage à la frange boisée! elles présentent une succession d'aspects avec une végétation généralement organisée en bandes assez distinctes. Le nombre d'espèces s'enrichit à mesure qu'on s'éloigne de la plage pour diminuer, ensuite, sous le couvert forestier. Selon les situaions, le passage entre chaque type de dune n'est pas toujours discernable. Une étape peut manquer et certaines plantes peuvent s'étaler sur plusieurs dunes. Les  plantes varient selon la nature du sable( fin ou grossier, acide ou calcaire).
Le haut de plage ou avant dune
Soumises à de rudes conditions seules quelques plantes arrivent à vivre dans ce milieu très changeant, régulièrement baigné par les marées. Les algues échouées des laisses de mer leur apportent des éléments nutritifs azotés, rares à ce niveau.
La dune blanche ou dune mobile.
Hors d'atteinte des marées. cette zone recoit des apports continus de sable transporté par le vent. La végétation discontinue comprend des plantes essentiellement vivaces capables notamment. de répondre a la
mobilité du sol .
La dune grise ou dune fixée.
Un cortège continu de plantes vivaces et annuelles recouvre cette zone beaucoup moins soumise aux dépôts de sable. C'est la dune la plus riche en espèces.
La dune boisée et les fourrés côtiers.
Durablement stabilisé, cet espace. aussi appelé arrière-dune accueille une végétation ligneuse dans laquelle se retrouvent les espèces de l'arrière-pays. Selon le relief et l'éloignement de la mer, les arbres et arbustes sont plus ou moins rabougris et modelés par le vent. Sous la forêt souvent plantée et les fourrés naturels. les plantes herbacées sont peu nombreuses. Généralement, on ne se rend pas compte qu'on est sur une dune.


vendredi 7 janvier 2011

Mer et nature ...

L'ESTRAN
Espace compris entre marée basse et marée haute, c'est le domaine des châteaux de sable des enfants. Les algues, différentes selon les situations, fixées sur le fond ou sur les rochers, sont recouvertes à marée haute. A marée descendante des algues, détachées de leur support s'échouent sur la plage. Beaucoup s'accumulent en cordons sur le haut des plages avec d'autres matériaux formant les laisses de mer, importantes pour l'installation des planres pionnières du haut de la plage auxquelles elles apportent de l'azote. Des centaines d'espèces d'algues sont visibles qu'on peut classer en trois groupes : algues brunes ( laminaires , fucus ascophylles, himanthales ..), algues rouges ( chondrus, corallines, asparagopsis...), algues vertes,( ulves, entéromorphes...).



jeudi 6 janvier 2011

Les recettes ...

SOUPE DE POTIRON
Ingrédients :
- 1 kg de potiron
- 20 cl de crême fleurette
- 1 oignon
- huile d'olive
- noix de muscade
- sel et poivre

Progression
Retirer la peau et le coeur du potiron. Le couper en gros morceaux. Eplucher et couper l'oignon, toujours en gros morceaux. Couvrir juste d'eau et faire cuire pendant trente minutes environ. Quand les légumes sont cuits, mixer l'ensemble. Ajouter la crême. Saler et poivrer, ajouter de la noix de muscade. Servir chaud avec un filet d'huile d'olive.

mercredi 5 janvier 2011

Légume et nature ...

LE POTIRON
C'est une plante herbacée annuelle à longues tiges très vigoureuses, rampantes, éventuellement grimpantes, qui s'accrochent par des vrilles à tout support.
Les feuilles sont grandes, entières, cordiformes, à nervation palmée, formant cinq lobes arrondis.
Les fleurs à sexes séparés (plante monoïque) sont jaune orangé.
Les fruits sont très polymorphes. Ils varient, selon les variétés, par leur forme (sphérique plus ou moins aplatie, allongée, bosselée...), par leur taille (de moins d'un kilogramme à plus de 200 kg), par leur couleur à maturité (blanc, jaune, orange, rouge, vert, bleu-vert...). Un caractère spécifique est la section cylindrique du pédoncule, très gros et spongieux (subéreux). La chair est épaisse et de couleur jaune orangé.
Les graines légèrement bombées, ovales, lisses, sont blanches et assez grandes : de 2 à 3 cm de long.

Origine


Cette espèce est originaire du sud de l'Amérique du Sud (Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili). Elle est largement cultivée dans tous les pays chauds et tempérés.
Cette plante n'a été introduite en Europe qu'après les voyages de Christophe Colomb en Amérique, comme toutes les courges (Cucurbita), d'ailleurs souvent confondues entre elles et même avec les gourdes (Lagenaria), déjà connues en Europe depuis l'Antiquité. C'est à Charles Naudin que l'on doit la distinction entre les différentes espèces, qu'il fit vers 1860, distinguant déjà 20 variétés de potirons.

mardi 4 janvier 2011

Nature et jardin ...

JANVIER
Pensez à la qualité du sol en y mélangeant le compost arrivé à maturité. Des apports importants aéreront et enrichiront votre terre. Les résultats n'en seront que meilleurs.
- Vérifiez  l'efficacité des protections hivernales appliquées surles plantes sensibles au froid. Si besoin est, réajustez-les.
- Entre les périodes de gel et de pluie, faites un bêchage à grosses mottes. le gel détruirat les mottes pour donner une terre fine et tuera les vermines enfouies dans le sol;
-Taillez les pommiers et poiriers, toutes les branches à trois yeux, en conservant un bouton à fruit par couronne.
- A la maison, tournez les plantes d'un quart de tour tous les mois pour leur assurer un port équilibré.

lundi 3 janvier 2011

Nos voeux pour 2011 ...

De la joie en toutes occasions,

Une bonne santé en toutes saisons,

De la chance dans votre maison .







Pour les jardiniers(es) , anné neigeuse, année fructueuse ..